Mercredi 27 avril 2011
Nous voilà dans le grand bain. Les élèves nous attendent dans la salle de français rebaptisée « Zinédine Zidane ». Ils sont très sages et sont en uniforme.
« Bonjour M Audrain !! » me disent-ils en choeur. Je le
s trouve très élégants et curieux.
Je dois avouer que j’ai
un peu le trac.
Je n’ai pas voulu trop préparer ce premier atelier afin de faire connaissance pour commencer de manière souple. Ils ont en fait déjà préparé des choses avec leurs institutrices avec qui nous étions en relation grâce à l’aide de l’association Bretagne/Vietnam. Ils ont appris des chansons et des phrases en français pour me dire ce qu’ils font après l’école.
L’atelier débute par quelques chansons que je leur joue. De leur côté, ils me chantent les leurs.
Armel a installé un petit drap afin de leur montrer les photographies prises par les élèves à Rennes.
La matinée se termine par une partie d’osselets (un de leurs jeux préférés après l’école)
On a poussé les tables en bois et jouons tous ensemble sur le sol avec des cailloux.
Après-midi : la communication passe maintenant très bien, notre guide Thao nous a rejoint pour nous aider
pour la traduction.
Stéphane, Armel et moi leur montrons les appareils photos que les enfants vont utiliser.
L’école devient un vaste terrain de jeux afin de les essayer. Afin d’avoir des photos dès le soir même, nous décidons de les accompagner sur le chemin du retour. C’est un moment magique, ils oublient notre présence petit à petit. Ils prennent des photos et chantent, je les enregistre.
A notre retour, nous projetons les clichés, Stéphane les fait réagir. Que voient-ils ? Des fleurs, des bicyclettes (rêve de tous les enfants ici), les personnes qu’ils croisent quotidiennement, les petits métiers au bord de la route, les copains en uniforme… Il y a beaucoup d’espièglerie.
Pour terminer la journée, je leur demande d’écrire en quelques mots les sensations qu’ils éprouvent sur ce moment des retours.
Après avoir rejoué quelques chansons, rendez-vous est pris pour demain.
Je suis éreinté mais ému car les enfants de ce quartier nous ont beaucoup donné.
François
L’atelier de Kim Long, ambiances et impressions.